Antoine Arroyo : Différence entre versions
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Antoine Arroyo est né à Montauban (Tarn et Garonne) en 1942, fils et petit fils de guitariste, il apprend très jeune à jouer de la guitare. | Antoine Arroyo est né à Montauban (Tarn et Garonne) en 1942, fils et petit fils de guitariste, il apprend très jeune à jouer de la guitare. | ||
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Antoine Arroyo est cité dans l’inventaire des Luthiers de Grenade de 1875 à 1975 d’Eusebio Rioja. Il fabrique ou invente ses propres outils, qu’on ne trouve pas dans le commerce, indispensables pour un luthier qui réalise tout à la main. | Antoine Arroyo est cité dans l’inventaire des Luthiers de Grenade de 1875 à 1975 d’Eusebio Rioja. Il fabrique ou invente ses propres outils, qu’on ne trouve pas dans le commerce, indispensables pour un luthier qui réalise tout à la main. | ||
| − | C’est en 1965 que José Peña concertiste et professeur de flamenco, qu’il ne cesse encore de remercier et avec lequel il se lie d’une grande amitié, lui conseille de se rendre à Grenade en Espagne pour parfaire sa passion. Il le recommande à Antonio Marin mais en l’absence du maître, c’est chez Manuel Diaz, dans la même rue, qu’il se rend par périodes d’un mois, plusieurs années durant. De l’autre côté de la rue, l’atelier de Manuel de la Chica et Eduardo Ferrer, trop exigu pour travailler à deux mais où se rendait souvent Antoine Arroyo, sensible au travail de ces deux maîtres reconnus par tous. | + | C’est en 1965 que José Peña concertiste et professeur de flamenco, qu’il ne cesse encore de remercier et avec lequel il se lie d’une grande amitié, lui conseille de se rendre à Grenade en Espagne pour parfaire sa passion. Il le recommande à [[Antonio Marin]] mais en l’absence du maître, c’est chez Manuel Diaz, dans la même rue, qu’il se rend par périodes d’un mois, plusieurs années durant. De l’autre côté de la rue, l’atelier de [[Manuel de la Chica]] et [[Eduardo Ferrer]], trop exigu pour travailler à deux mais où se rendait souvent Antoine Arroyo, sensible au travail de ces deux maîtres reconnus par tous. |
| − | Il assiste à de nombreux concerts et rencontre Paco de Lucia lors d’un récital. C’est lui qui le présente et le recommande auprès des meilleurs luthiers d’Espagne, c’est ainsi qu’il entreprend une sorte de compagnonnage de Grenade à Madrid, puis Cordoba et Almeria (il travaille alors avec Gerundino Fernandez durant plusieurs étés successifs) pour apprendre les meilleures techniques, des mains des plus grands maîtres. | + | Il assiste à de nombreux concerts et rencontre [[Paco de Lucia]] lors d’un récital. C’est lui qui le présente et le recommande auprès des meilleurs luthiers d’Espagne, c’est ainsi qu’il entreprend une sorte de compagnonnage de Grenade à Madrid, puis Cordoba et Almeria (il travaille alors avec [[Gerundino Fernandez]] durant plusieurs étés successifs) pour apprendre les meilleures techniques, des mains des plus grands maîtres. |
Il est installé depuis plus de trente quatre ans, à Saint Jean de Luz, sur la côte Basque à proximité de l’Espagne où il continue de travailler fréquemment. | Il est installé depuis plus de trente quatre ans, à Saint Jean de Luz, sur la côte Basque à proximité de l’Espagne où il continue de travailler fréquemment. | ||
Version du 26 février 2010 à 22:08
Coordonnées
Parcours
Antoine Arroyo est luthier de profession mais aussi luthier par passion. Son itinéraire est peu banal mais représentatif des difficultés qui se présentent à ceux qui veulent devenir artisan luthier.
Antoine Arroyo est né à Montauban (Tarn et Garonne) en 1942, fils et petit fils de guitariste, il apprend très jeune à jouer de la guitare.
Il a douze ans lorsqu’il décide de restaurer une vieille guitare. Il fréquentait alors l’atelier de son professeur de musique et luthier, se rendant utile le plus souvent possible.
Un an plus tard, il réalise de ses mains, sa première guitare avec l'aide de son professeur Francisco Castañer.
Des années plus tard, de retour du service militaire, il entre à l’Académie de Guitare de Paris, 42 rue Descartes, comme luthier en guitares Classiques et Flamencas.
Dans le même temps, il travaille avec le luthier Bucolo, rue Keller à Paris, dans la fabrication de guitares d’étude et de concert.
Antoine Arroyo est cité dans l’inventaire des Luthiers de Grenade de 1875 à 1975 d’Eusebio Rioja. Il fabrique ou invente ses propres outils, qu’on ne trouve pas dans le commerce, indispensables pour un luthier qui réalise tout à la main.
C’est en 1965 que José Peña concertiste et professeur de flamenco, qu’il ne cesse encore de remercier et avec lequel il se lie d’une grande amitié, lui conseille de se rendre à Grenade en Espagne pour parfaire sa passion. Il le recommande à Antonio Marin mais en l’absence du maître, c’est chez Manuel Diaz, dans la même rue, qu’il se rend par périodes d’un mois, plusieurs années durant. De l’autre côté de la rue, l’atelier de Manuel de la Chica et Eduardo Ferrer, trop exigu pour travailler à deux mais où se rendait souvent Antoine Arroyo, sensible au travail de ces deux maîtres reconnus par tous.
Il assiste à de nombreux concerts et rencontre Paco de Lucia lors d’un récital. C’est lui qui le présente et le recommande auprès des meilleurs luthiers d’Espagne, c’est ainsi qu’il entreprend une sorte de compagnonnage de Grenade à Madrid, puis Cordoba et Almeria (il travaille alors avec Gerundino Fernandez durant plusieurs étés successifs) pour apprendre les meilleures techniques, des mains des plus grands maîtres.
Il est installé depuis plus de trente quatre ans, à Saint Jean de Luz, sur la côte Basque à proximité de l’Espagne où il continue de travailler fréquemment.
